Fatigue, dépression, migraines

A ma naissance, j’étais ce qu’on appelait à l’époque un bébé bleu. Ce qui veut dire que je ne respirais pas car j’avais le cordon ombilical enroulé trois fois autour du cou. Après m’avoir donné des tapes dans le dos à plusieurs reprises sans succès, le médecin inquiet a employé la méthode draconienne. Il m’a plongé alternativement d’une cuvette d’eau chaude à une cuvette d’eau froide ou vice-versa afin de me donner un choc. Je ne respirais toujours pas. Alors il a risqué le tout pour le tout en me donnant une tape tellement forte dans le dos que mon père a raconté en avoir éprouvé une douleur, étant certain que cette fois le médecin venait de me tuer. Mais cette dernière tape m’a enfin permis de respirer.

A l’âge de deux ans, je suis tombée du haut du 2e étage d’une hauteur de 9 pieds. J’ai atterri sur le dos et lorsqu’on m’a relevé j’avais l’oeil droit déplacé vers le coin intérieur. Comme à cette époque on ne traitait pas ce problème, je ne fonctionne qu’avec un oeil depuis l’âge d’environ quatre ou cinq ans.

Peut-être dû à cette chute et à d’autres moins importantes ainsi qu’à ma naissance difficile, je n’ai gardé que de vagues souvenirs de mon enfance. Mais je me souviens que dès que j’ai commencé l’école, j’avais de la difficulté à étudier le soir à cause de mes yeux. Et en 7e année, à l’âge de 12 ans, j’ai commencé à avoir de fortes migraines. La religieuse qui nous enseignait s’en apercevait aussitôt, car je devenais le visage très pâle et mes yeux devenaient sans vie. Elle me reconduisait à l’infirmerie, on me donnait une aspirine et on me laissait dormir le reste de la journée jusqu’à ce que le transport scolaire nous ramène à la maison.

Puis il y a eu les vaccins. Chaque fois qu’il en sortait un nouveau, ma mère se hâtait de nous les faire donner. Le vaccin contre la rougeole, rubéole, diphtérie, coqueluche, polio, oreillons, tétanos, tuberculose, etc… Et j’ai attrapé plusieurs maladies. La varicelle, gale, roséole, oreillons, rougeole, une congestion pulmonaire et j’en oublie peut-être. A l’adolescence, des problèmes menstruels se sont ajoutés. Très irrégulière, j’avais de fortes douleurs au ventre et bas du dos qui me tenaient alitée de deux à trois jours. Aucun médicament ne me soulageait.

Puis un beau jour, j’accouche à l’hôpital de mon premier enfant, un garçon de 8.5 lbs. Comme à cette époque on nous endormait pour accoucher, le conjoint ne pouvait y assister. Il devait quitter son épouse à la porte de l’hôpital et l’infirmière se chargeait de lui téléphoner pour lui annoncer la naissance. Cet accouchement a été pénible. Épuisée par de fortes contractions et des heures de travail, je ne pouvais plus aider mon bébé trop gros à expulser. Trop tard pour la césarienne, j’étais trop affaiblie, il fallait faire vite. Ils sont donc allés le chercher avec les forceps en m’en laissant bien des cicatrices ainsi qu’à mon bébé. Je suis restée alitée une semaine et sans force pendant presque une année. J’ai fait de l’anémie et j’ai mis plusieurs mois à m’en remettre. Trois ans et demi plus tard, j’accouchais d’un deuxième fils de 6.12 lbs. Même s’il était plus petit, on a dû aller le chercher lui aussi car j’étais épuisée et inconsciente par les heures de travail. Et quand deux ans plus tard je suis devenue enceinte de ma fille, c’était la panique car j’avais peur d’accoucher. Cela n’a pas été facile non plus, il y a eu hémorragies et j’ai failli y rester.

Et j’ai fait comme ma mère, j’ai conduit mes enfants à la clinique pour leur faire donner les vaccins. Résultat? Ils étaient très souvent malades. Ils ont eu la rougeole, varicelle, oreillons, jaunisse, anémie et j’en passe. Les enfants malades, les migraines, j’avais des douleurs lombaires qui certains matins m’empêchaient de bouger, je me sentais toujours épuisée et je vivais de dépression en dépression.

Un an après la naissance de ma fille nous avons déménagé en ville. J’ai décidé d’aller sur le marché du travail pour arrondir les fins de mois. Au bout de quelques mois, mon mari a dû faire appel à ma soeur un matin, pour qu’elle vienne prendre soin des enfants. Je n’avais plus la force de me lever, complètement épuisée. J’ai quitté le travail et les visites au médecin ont commencé. Il m’a fait essayer médicaments pour les nerfs, médicaments pour dormir, vitamines, pilules pour engraisser, etc… Soit que mon système s’habituait aux médicaments ou qu’ils étaient sans effet, il en changeait régulièrement la sorte et la dose. Après deux ans de ces traitements j’étais toujours aussi souffrante et déprimée. En m’éveillant le matin, de devoir me lever pour prendre soin de trois enfants était au-dessus de mes forces. Je n’avais pas le goût de vivre et ne désirais que mourir.

Puis un matin en regardant le journal du quartier, j’ai vu une annonce. Un chiropraticien qui disait qu’un simple nerf coincé pouvait occasionner de la fatigue chronique, des migraines, douleurs au dos. Je n’y croyais pas trop mais j’étais désespérée et me suis dit que je n’avais rien à perdre. Après en avoir discuté avec mon conjoint, j’ai pris un rendez-vous. Et le miracle s’est produit. Pas immédiatement bien entendu, car il y avait des années que j’étais dans cet état.

Le chiropraticien m’a expliqué que j’avais des nerfs coincés par des vertèbres déplacées au niveau cervical, dorsal et lombaire. Les problèmes cervicaux étaient la cause des migraines, dépressions, état d’épuisement. Ils étaient probablement dus à ma naissance difficile et il y avait aussi cette chute à l’âge de deux ans. Les os de mon bassin étaient déplacés, ce qui expliquait la difficulté que mes bébés avaient à naître.

J’ai vu mon chiropraticien trois fois semaine pendant trois mois et deux fois semaine pendant un autre trois mois. Mes migraines étaient de moins en moins fréquentes et pénibles. Mes douleurs au dos ont disparu ainsi que l’état de fatigue. Je me suis sentie une autre personne et j’ai découvert une joie de vivre que je n’avais jamais ressentie. Pour moi c’était extraordinaire après tant d’années de souffrance. Mon époux et mes enfants ont commencé leurs soins chiropratiques à leur tour. J’en ai tellement parlé à tout mon entourage, que le reste de ma famille sont tous des patients chiropratiques aujourd’hui.

Et douze ans après ma fille, j’ai accouché de mon plus gros bébé, un garçon de 8.12 lbs. Je me suis fait ajuster régulièrement pendant ma grossesse pour garder en place les os du bassin. Pour la première fois, mon mari et moi avons eu le bonheur de vivre l’expérience de donner la vie par un accouchement naturel. Nous n’oublierons jamais ces moments uniques et merveilleux. Et la journée même de sa sortie de l’hôpital, mon bébé s’est rendu chez mon chiropraticien pour y recevoir son premier ajustement chiropratique. De temps en temps je l’emmenais pour le faire vérifier et ajuster. Ce fils aujourd’hui âgé de 18 ans, n’a jamais reçu de vaccin ni pris aucun médicament et n’a jamais été malade. Il a été en contact avec la rougeole, oreillons etc… à l’école et dans la famille. Il n’a eu que la varicelle et très peu. Son système immunitaire était assez fort pour combattre. C’est pour nous la preuve que la chiropratique fonctionne, car nous avons eu l’expérience des enfants vaccinés et avec médicaments, d’un enfant non vacciné et sans médicaments.

Je reçois mes ajustements chiropratiques régulièrement depuis ces 24 dernières années pour l’entretien. Je suis en ménopause et contrôle très bien sans aucun médicament. Mon époux, mes enfants et petits-enfants sont tous en entretien chiropratique. Pour moi et les miens, la chiropratique c’est: la Santé, le Bonheur et la Vie!

Merci chers lecteurs de m’avoir lue. Je vous souhaite à vous tous une santé florissante, une même joie de vivre, sérénité et paix intérieure que les miennes. Je vous aime inconditionnellement,

M. Henry, A.C

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